Peu connue il y a encore quelques années, la classe virtuelle est très vite devenue l’une des méthodes pédagogiques les plus utilisées en formation professionnelle. À priori, ce terme peut parfois en impressionner plus d’un. Pourtant, le concept de cette classe est très simple. Il s’agit d’un outil permettant à un formateur de former des personnes à distance et de manière synchrone.
Ainsi, peu importe où l’apprenant se trouve, il pourra suivre la formation en présence de son enseignant, mais aussi d’autres élèves qui seront connectés sur la même plateforme. Ces derniers auront d’ailleurs la possibilité d’échanger et d’interagir entre eux, par chat ou par visioconférence. Par ailleurs, ils pourront organiser des activités et des quizz, voire même partager des contenus et des fichiers entre eux.
Vous l’aurez compris, bien qu’il soit distanciel, ce concept a tous les atouts pour réunir les mêmes conditions que celles d’une formation en présentiel.
En seulement quelques années, cette classe est devenue l’un des moyens préférés de digital learning chez les entreprises. Beaucoup d’entre elles ont opté pour ce mode de formation pour permettre à leurs salariés d’apprendre à distance de chez elles ou depuis le bureau pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que les participants peuvent apprendre en toute autonomie, en utilisant les technologies les plus avancées. De plus, les sessions sont assez courtes et donc plus faciles à intégrer dans leur emploi du temps.
Il ne faut pas non plus oublier que les participants n’auront pas du tout besoin de se déplacer. Ainsi, ils auront la chance de participer aux leçons, quelle que soit leur position géographique. Par ailleurs, ce format d’apprentissage interactif s’avère être beaucoup plus efficace et plus rapide.
En effet, puisque la classe se fait en direct, les apprenants ont la possibilité de s’entraider, mais aussi de poser toutes leurs questions aux formateurs spécialistes.
Il faut savoir aussi que tous les cours sont enregistrés. Ainsi, dans le cas où un apprenant s’absente à un cours ou souhaite simplement revenir sur certaines notions, il aura facilement accès aux enregistrements ou podcasts du cours de son choix.
Enfin, pour les entreprises, la suppression des contraintes du déplacement et de la salle de formation font de cette classe un moyen beaucoup plus intéressant financièrement parlant.
Cette nouvelle méthode d’apprentissage peut être déployée en toute circonstance, du moment qu’elle participe à l’optimisation de la formation. Effectivement, certaines entreprises choisissent de l’intégrer à d’autres modalités d’apprentissage, telles que le e-learning ou les sessions en présentiel entre salariés et employeurs.
Qu’il soit mélangé à d’autres types de formations ou individuellement employé en digital learning, ce nouveau format virtuel peut aussi bien être intégré en début de formation digitale qu’au cours de celle-ci.
En introduction, les formateurs l’utilisent surtout afin d’accueillir les participants et de leur donner des notions de base sur le sujet en question. En cours d’apprentissage, il s’agit plutôt d’un bon moyen pour approfondir des données plus complexes et pour apporter des explications plus détaillées.
Enfin, cette modalité d’apprentissage peut également être intéressante pour le traitement de questions/réponses entre employés, voire même pour faire une synthèse sur des notions déjà vues durant les formations précédentes.
Avant d’intégrer cette classe à votre formation, il y a un bon nombre d’éléments techniques à prendre en compte. Pour commencer, il ne faut pas oublier que celle-ci se fait à distance et de manière synchrone. Cela signifie donc qu’elle nécessite un bon débit réseau qui soit stable et performant, que ce soit pour le formateur ou pour les apprenants.
Effectivement, pendant les sessions de la classe, les participants sont amenés à consommer beaucoup de données, que ce soit pour les conférences vidéos ou pour la multitude de documents échangés en direct. Pour une expérience agréable et satisfaisante, il est donc recommandé d’avoir une bonne connexion internet, Wi-Fi, 4G ou, idéalement, filaire.
Par ailleurs, la plateforme utilisée pour l’apprentissage doit être soigneusement choisie. Pour le bon déroulement de la classe, il existe aujourd’hui plusieurs logiciels performants et qui conviennent parfaitement à ce format de digital learning. Skype for business et Adobe Connect font partie des plus connus.
Un autre paramètre technique à ne pas négliger avant de se lancer : la liaison audio. En effet, il n’est pas rare qu’il y ait des baisses de débit ou des ruptures de réseau qui interfèrent au niveau des visioconférences. Pour s’assurer de rester en contact avec les autres participants, même dans ce genre de situation, il est préférable de prendre ses précautions avec un réseau téléphonique.
Comme pour une formation en présentiel, l’organisation et l’animation de cette classe requiert un bon nombre de pratiques. En premier lieu, il est impératif d’accompagner, et le formateur, et les apprenants dans la prise en main du logiciel utilisé. Pour ce faire, prévoyez une première session spécialement consacrée à cela.
Aussi, il ne faut pas oublier que celle-ci dure beaucoup moins longtemps qu’une formation en présentiel. Il est donc important de savoir gérer le temps et aller à l’essentiel. Le formateur doit donc préparer au préalable le contenu à traiter avant chaque session, mais aussi envoyer des rappels aux participants au moins deux jours avant celle-ci.
Cependant, s’il est déjà assez compliqué de retenir l’attention des apprenants pendant plus d’une heure en présentiel, il est évident que cela l’est encore plus en virtuel. Ainsi, pour renforcer leur taux d’engagement et dynamiser la session, il faut à tout prix que l’interaction soit au centre de la formation. Afin de favoriser les échanges et stimuler la réflexion des participants, privilégiez donc les foires aux questions, les quizz, les débats et les séances de brainstorming.